mardi 26 mai 2009

L'histoire continue...


..je la revois encore jouer, marcher,
courir, dormir..son caractère était trop fort pour qu'on puisse la dominer..c'était elle qui menait le jeu,elle faisait tout ce qu'elle voulait tout en étant très polie et disciplinée..je la revois encore me donnant des coups de pattes quand je la dérange et j'abuse de sa patience en voulant la tenir trop dans mes bras ou l'embrasser tout le temps..elle était très autonome..elle disait bonjour quand il lui plaisait.. à qui lui plaisait..elle était très propre,très agile et très intelligente..elle savait reconnaître qui l'aimait de celui qui ne l'aimait pas. Une brise..une vraie fleur fragile qui n'a pas pu supporter le mal foudroyant qui l'avait rongée pendant plus d'un mois,pour se faner et s'envoler tel un nuage d'été,tout blanc et tout léger..me laissant toute seule avec un grand feu qui brûle en moi..avec mes regrets..mes remords et surtout mon sens de culpabilité... avec mes beaux souvenirs et surtout les mauvais:ceux de sa maladie..je revois le film des dizaines de fois,chaque jour..sa faiblesse,ses plaies dues à l'opération,son beau visage éprouvé par la maladie,son magnifique regard,que même la douleur n'a pas pu ternir..seule la mort a pu l'éteindre..ses petits pas hésitants quand elle essayait de marcher..ses protestes et sa colère lorsque je voulais lui donner ses médicaments..sa voix et ses gémissements,son regard vif mais désespéré, ses yeux qui me suppliaient de l'aider..de soulager sa douleur lors de ses crises de reins que son veto n'a même pas reconnues..je la prenais dans mes bras en lui tenant les mains,très fort, tout en me sentant impuissante et sans volonté devant le drame que nous vivions ma petite chérie et moi..sans savoir ce que nous affrontions ..ni que nous approchions, toutes seules, d'une mort assurée,sans l'assistance de son médecin qui m'assurait qu'elle était sauvée et que c'était une boule de poil bloquée dans l'estomac qui lui donnait ces douleurs..la vérité qu'il voulait camoufler les bavures médicales qu'il avait commises..malheureusement, chez nous la loi ne protège pas les animaux domestiques contre les erreurs des médecins ...

2 commentaires:

catherine et Patrick a dit…

pourquoi, mais pourquoi nos petites puces doivent souffrir ? ils ne le méritent pas ! Vous racontez, malheureusement, trop bien la fin de vie de votre petite Coco. Nous sommes là, près d'eux, et ne pouvons rien faire. Nous sommes impuissants face à la maladie. Pour notre petit Roméo, ce fut pareil. Par contre, notre vétérinaire a tout tenté jusqu'au bout, mais le 30 décembre, nous avons dû prendre cette terrible décision qu'est l'euthanasie .... Coco ne souffre plus, elle repose tranquillement sur son nuage blanc comme elle, et vole comme un beau papillon dans cet air immaculé. Je ne peux que vous dire courage, et encore courage pour continuer sans elle.
Très sincères amitiés.

Anonyme a dit…

Pauvre Coco, comme tu as souffert...c'est tellement injuste. Ta maîtress te rend dans cet article un très très bel hommage, comme elle t'aime ! sois en paix au pays où il n'y a plus de souffrance pour vous nos amours.
Liliane-Saxo-Boul